Les souks et bazars égyptiens
- gaetantheron
- 12 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 juin

Article écrit par G.Théron
Rien qu’à l’évocation de l’orient, on imagine ces souks et ces bazars aux ruelles étroites bondées, bardées d’étales en tout genres, repères des voleurs de bourses et d’escrocs. Mais aussi empreint de senteurs et de saveurs enivrantes.. Qu’en est-il dans la réalité ?
Les souks égyptiens sont l’âme commerciale et culturelle du pays. Présents dans toutes les grandes villes, du Caire à Louxor en passant par Assouan ou Alexandrie, ces marchés traditionnels plongent les visiteurs dans une ambiance vibrante, où les couleurs, les parfums et les sons se mêlent sans fin. C’est ici un discours que l’on retrouve dans la bouche de tous commerciaux d’agence de voyage prêts à vous vendre ce rêve à prix d’or. À vrai dire, c’est une description réaliste.. du moins en partie, puisque l’autre réalité, est que les odeurs de poissons, de boucherie, ou des fiantes de volailles, vous offrent un panel de relents qui donne des hauts le coeur puissant, disons-le. Les ruelles terreuses et difformes laissent des flaques souillées dans laquelle il vaut mieux éviter de marcher, quand ce n’est pas pour vous tordre la cheville. Donc un premier conseil : ne pensez pas vous balader en sandales ou en claquettes dans ces marchés, c’est une mauvaise idée que vous regretteriez amèrement.
Néanmoins dans ces allées étroites et animées, on trouve de tout : épices aux senteurs envoûtantes, étoffes chatoyantes, bijoux en argent, lampes orientales, objets artisanaux et souvenirs en tout genre. Mais ce que l’on trouve en majorité ce sont des marchands prêts à vous faire payer le prix fort. À tel point que certains pourraient les désigner d’« escrocs ». C’est parce que le souk est un théâtre vivant où l’art du marchandage fait partie intégrante de l’expérience.
Ce qui nous amène à la seconde règle : tout est négociable. Si vous souhaitez un objet que le vendeur vous dit 100 répondez lui 40 et de fil en aiguille vous réussirez à en tirer un prix plus correct.
Néanmoins ne tombez pas dans l’orgueil mal placé qui vous laisserait partir sans cette magnifique étoffe nubienne que vous ne reverrez certainement jamais de votre vie et qui vous aurait value de nombreux compliments de la part de vos collègues une fois de retour. Parfois il faut savoir payer le prix.

Le plus célèbre, le souk Khan al-Khalili au Caire, remonte au XIVe siècle et reste un passage incontournable pour quiconque souhaite ressentir l’authenticité du patrimoine égyptien. Entre traditions séculaires et modernité, les souks égyptiens continuent de raconter l’histoire d’un peuple chaleureux, créatif et profondément attaché à ses racines. Ce qui nous amène à notre troisième règle : laissez vous porter ! Avec le sourire et en allant vers les locaux vous ferez ce que 90% des touristes n’osent pas faire et les marchands seront ravis de vous faire gouter leurs dattes, leurs goyaves, leurs mangues, ou essayer leur vêtements.. Et rassurez vous les égyptiens ne sont pas des voleurs, votre bourse ne va pas disparaitre tant que vous ne la jetez pas aux yeux des autres.

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